Depuis l’aube des années 2000, documentation céline duval 1 explore la question du réemploi et de la relecture des images – pour mieux cerner son corollaire, l’expérience renouvelée du regard. À Thouars, elle poursuit ses recherches sur la matière photographique en lien étroit avec l’espace de la chapelle, et revient aux fondamentaux de cette écriture de la lumière. L’artiste emprunte le titre de son exposition, Les Choses voient, au roman d’Edouard Estaunié écrit en 1913 : les choses désignent ici à la fois l’architecture du lieu et les images qu’y introduit l’artiste, témoins attentifs qui ont traversé le temps, vecteurs d’expérience et de mémoire.